Activités - Les aires urbaines, une nouvelle géographie d'une France mondialisée

Etude de cas

Titre act lyon 1

Exercice sur les aires urbaines en France

Fait avec Padlet

Consigne :

Choisissez une aire urbaine française, parmi les 354 répertoriées,

Puis, à l'aide du site de l'INSEE (lien : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3682672

collectez les informations suivantes puis inscrivez-les sur le mur ci-contre :

- nom de l'aire urbaine

- le nom de son département

- le nom de sa région administrative

- le nombre d'habitants dans l'aire urbaine

- le taux de variation annuel de population (2011-2016) de l'aire urbaine

 

Croquis aire urbaine

Paragraphe argumenté

Sous la forme d’un développement construit d’une vingtaine de lignes et en vous appuyant sur des exemples précis étudiés en cours, décrivez et expliquez les dynamiques des aires urbaines en France.

 

[ Introduction ]

     Une aire urbaine est un espace constitué d’une ville-centre, de banlieues et de communes périurbaines. Quelles sont les dynamiques des aires urbaines en France ? 

 

      Depuis cinquante ans, la France a connu une très forte urbanisation. Aujourd’hui, 85 % de la population française vit dans une aire urbaine. Avec plus de 12 millions d’habitants, Paris domine la hiérarchie urbaine. Les aires urbaines du sud et de l’ouest du territoire (Toulouse, Bordeaux) sont très attractives. On peut parler d’étalement urbain à Lyon car la superficie de l’aire urbaine a augmenté entre 1975 et 2020, tout comme le nombre de communes et le nombre d’habitants de l’aire urbaine (de 1,6 million à 2,3 millions d’habitants entre ces mêmes dates). L’étalement urbain se manifeste par le développement de l’habitat pavillonnaire (sous la forme de lotissements comme à Anse), ainsi que par la création de voies de communication (la voie rapide par exemple) et de zones commerciales et industrielles. Lyon, l’étalement urbain dans les banlieues et les couronnes périurbaines s’explique notamment par la diffusion de l’automobile qui a permis aux ménages d’habiter plus loin de leur lieu de travail ainsi que par la qualité de vie de ces espaces (jardins, logements plus grands). On constate que la majorité des déplacements de l’aire urbaine lyonnaise ont lieu dans le pôle urbain (l’agglomération). Ces déplacements sont de plus en plus lointains, au fur et à mesure de l’extension de l’aire urbaine et du développement de l’offre de transports (lignes TER, autoroutes). La voiture individuelle est omniprésente dans les déplacements. Son utilisation génère d’importants embouteillages (le tunnel sous Fourvière). Cette circulation automobile est par ailleurs à l’origine d’une forte pollution atmosphérique de l’aire urbaine lyonnaise. Les autres modes de déplacement utilisés par les habitants de Lyon sont la marche, les transports en commun (tramway) et le vélo (vélos partagés comme les Vélo’v et les e-Vélov’). Les habitants les utilisent pour leur facilité d’accès, leur rapidité notamment en heures de pointe) et car ce sont des modes de déplacements durables. Pour faciliter les mobilités dans l’aire urbaine lyonnaise, on aménage par  exemple de nouvelles lignes de TER, des stations de vélos en libre accès (Vélo’v et les e-Vélov’) ou des voies de tramway (comme celle du pont Raymond Barre à la Confluence).

      Avec la mondialisation, ces grandes aires urbaines concentrent les emplois et les fonctions de commandement : c’est la métropolisationLa croissance urbaine s’accompagne d’une extension spatiale des villes. Cet étalement urbain se fait à partir de la ville-centre vers les banlieues et les espaces ruraux : c’est la périurbanisation. Les espaces périurbains se caractérisent par un habitat pavillonnaire, aménagé à proximité des infrastructures de transports (autoroutes). L’étalement urbain s’accompagne d’une augmentation des mobilités des habitants, favorisée par la généralisation de l’automobile. Avec l’étalement urbain, les espaces naturels et agricoles reculent face à l’aménagement des lotissements et des zones d’activités (centres commerciaux) ou de production (usines).  Les centres-villes ont connu une baisse de leur population à partir des années 1950, au profit des banlieues et des couronnes périurbaines. Les déplacements quotidiens (migrations pendulaires) entre les espaces périurbains et la ville-centre sont néanmoins encore les plus importants car cette dernière conserve une grande partie des emplois et des services. Ils posent de nombreux problèmes d’aménagements, d’embouteillages (par l’utilisation massive de l’automobile) et de pollution atmosphérique (rejet de CO2). Pour les rendre plus attractifs et limiter l’étalement urbain, on réalise aujourd’hui de vastes programmes d’aménagements (île de Nantes, quartier Confluences à Lyon). Ils visent à attirer de nouvelles activités et de nouveaux habitants, tout en préservant la mixité sociale et l’environnement (écoquartiers). 

 

[ Conclusion ]

Les dynamiques des aires urbaines françaises sont multiples : concentration des activités et de la population, étalement urbain, rénovation des centres-villes, etc.

Date de dernière mise à jour : 30/09/2023

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