Ces immigrés qui ont fait la France
"Je n'ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines"
Romain Gary
De nombreux grands personnages incarnent à eux seuls le brassage français. Tous ont oeuvré à la victoire militaire, à la prospérité économique, au développement politique et au rayonnement diplomatique ou culturel de la France dans le monde.
L'objectif est de rappeler le rôle déterminant que certains immigrés ont joué dans l'histoire de la France en en devenant des acteurs majeurs, et de montrer que la nation française est l'héritière de siècles de migrations et de métissages.
Cette série est donc à la fois un hymne à la diversité de la nation et un hommage aux grands personnages issus de l'immigration.
Ces immigrés qui ont fait la France par Dimitri Casali et Liesel Schiffer (édition Aubanel)
Rollon le Norvégien, fondateur de la Normandie
Pillards cruels, brutes épaisses, pirates assoifés d'or et de sang : Rollon et ses Vikings traînent encore une sinistre réputation. Commencée dans les brumes de l'Europe du Nord, la saga du chef norvégien s'achève sur les terres riches et fertiles de la Normandie. Rollon devient ainsi Robert, le premier duc de Normandie. Ses descendants feront de cette province la principauté la plus puissance et la plus prospère du royaume de France.
Catherine de Médicis, gardienne du trône de France
La légende noire a transmis le souvenir d'une reine meurtrière, d'une souveraine odieuse dont la famille portait la marque d'une hérédité maladive et criminelle. La réalité est tout autre. La timide épouse d'Henri II, mère de trois rois de France, François II, Charles IX et Henri III, a su passer outre le "handicap" de son statut d'étrangère en s'imposant comme gardienne de la monarchie, à l'un des moments les plus sombres de l'histoire du royaume. Acharnée à empêcher la dislocation du territoire et le développement des guerres de religion, elle a combattu à la fois les ultra-catholiques, les protestants et les grands seigneurs.
Mazarin, maître absolu du royaume
"Je ne suis pas né sujet du roi, mais je crois pouvoir véritablement m'imaginer que les Espagnols m'ont canonisé français, en sorte que je c'est justement qu'on peut me permettre d'appeler la France ma patrie".
Ainsi parlait Giulio Mazarini, natif des Abruzzes et sujet du pape, qui, devenu Premier ministre de France, mit fin à la suprématie des Habsbourg en Europe pour y asseoir l'hégémonie française.
Profondément impopulaire, Mazarin n'en laisse pas moins au jeune Louis XIV un royaume pacifié et agrandi, devenu la première puissance du continent européen.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021